vendredi 6 avril 2018

Voyage d'étude Belgique - du 19 au 23 février 2018, carnet de bord


Voyage d’études – Belgique, du 19 au 23 février 2018
Carnet de bord

Liste de présences (sur les cinq jours)
Nom
Fonction/Partenaire
E-mail
Tatiana De Barelli
Educ’Art
Raquel Cypel
Educ’Art
Ingrid Hoonhorst
Educ’Art
Sophie Huguenet
Educ’Art
Lorraine Iweins
Educ’Art
Thomas Michel
Educ’Art (vidéaste)
Nathalie de Romrée
Educ’Art
Marielle Vancamp
Educ’Art
Christine Beaupain
École Chôdes
Ruth Cornet
École Chôdes
Rita Bronlet
École Chôdes
marichalbronlet@gmail.com
Muriel Livet
École Chôdes
muriel_livet@hotmail.com
Laetitia Bragard
École Chôdes
Chantal Labeau
École St-Michel
Estelle Tahay
École St-Michel
Sandrine Questier
École St-Michel
Julie Chemin
École du Centre Uccle
Caroline De Vriendt
École du Centre Uccle
Annick Lambert
École du Centre Uccle
Purdey Renkin
École du Centre Uccle
Dominique Verlinden
École du Centre Uccle
Nancy Massart
CECP, partenaire associé
Sébastien Henrard
Neuropsychologue
sebastien.henrard@umons.ac.be
Marie-Pierre Bidal
Resodys
Michel Habib
Resodys
Virginie Kracht
Melodys
Anne Valentin
Melodys
Lucia Quijano
UGR
José Antonio Rodríguez-Quiles
UGR
Ana Cava
Colegio Mirasur
ana@colegiomirasur.com
Isabel Correa
Colegio Mirasur
isabelcorrea@colegiomirasur.com
Samah Ahsina-Abdaym
Interprète
Camille Coppée
Interprète

Eline Accoe
LUCA

Anneleen Bruninx
LUCA

Elisabeth Caffindaffer
LUCA

Thomas De Baets
LUCA
thomas.debaets@luca-arts.be
Flore Geuns
LUCA

Brecht Slabbinck
LUCA

Hilde Van Belle
LUCA

Filip Verneert
LUCA

Patricia Pitisci
École Tutti Frutti
info@tuttifrutti.be
Nadège Gattoni
Prof. de guitare – France
nagatto1@yahoo.fr
Ghislain de Romrée
Crèche Child Forest Luxembourg




Lundi 19 février 2018

Arrivée des participants

16h30 : Visite de l’école Tutti Frutti par Patricia Pitisci : L’école maternelle multilangue est une école privée fondée il y a 25 ans. La langue de base de l’école est le français et tous les petits suivent le programme scolaire en deux langues (le choix de la seconde langue peut être l’allemand, l’espagnol, l’italien, le chinois, le néerlandais, l’anglais).  La philosophie de l’école est de lier la langue à la culture et on apprend donc en réalisant une recette de cuisine du pays, par les chansons populaires, par les fêtes traditionnelles.  Les enseignants sont pour la plupart des artistes et, au fur et à mesure de leur expérience dans l’école, ils développent leur formation pédagogique.  Depuis plusieurs années, Educ’Art contribue à la formation des enseignants et à la réflexion pédagogique.
Echange sur les différents systèmes éducatifs en Belgique, France, Espagne, les cadres institutionnels, la formation des enseignants.

18h00 : Visite de Educ’Art par Tatiana De Barelli : Les bureaux d’Educ’Art sont situés dans la partie haute de la ville, centre névralgique de la circulation et des transports en commun.  Educ’Art est une association sans but lucratif créée en 2008 et dont l’objectif est le développement de pratiques pédagogiques novatrices, grâce aux connaissances en neuroscience, pédagogie, en lien avec l’artistique.  La philosophie Educ’Art s’appuie sur une vision de l’enfant transformateur du monde et sur la nécessité de travailler en complémentarité et en diversité. Le réseau  d’Educ’Art  comprend logopèdes, graphothérapeutes, enseignants, profs d’art, artisans, psychologues, neurologues. L’asbl propose des formations enseignants, des animations classe,  et des évènements avec les acteurs de l’éducation.  Les réunions d’organisation des évènements, la préparation des formations, les assemblées de l’asbl et les rencontres avec les parents se déroulent dans les locaux.  Deux cabinets de consultation sont partagés par trois logopèdes et une graphothérapeute.

Présentation du déroulé du séjour.


Mardi 20 février 2018

09h00 : Visite de l’école du Centre à Uccle

Présentation de l’école du Centre à Uccle par Dominique Verlinden, Directeur de l’école.
L’école communale du Centre est un petit établissement scolaire situé dans le centre de la commune d’Uccle, un quartier de Bruxelles à forte densité de population, à forte circulation routière et à forte concentration d’établissements scolaires. Cette école compte quatre classes maternelles et six classes primaires, pour un total de 220 enfants environ. L’école accueille une population très diversifiée, tant sur le plan social, que culturel. Depuis le 1er septembre 2015, l’École communale d’Uccle est devenue une école « à rayonnement musical ».



Face au constat du manque d’activités artistiques à l’école, de l’insuffisance de la formation des enseignants en la matière, et du côté élitiste de la formation et la pratique musicale, l’objectif de l’école est de redonner aux activités culturelles et artistiques – et plus particulièrement musicales – toute leur place à l’école, et de rendre les arts et la culture accessibles à tous et à chacun des élèves de l’école, des plus petites classes maternelles aux grandes classes primaires, pour une éducation ouverte sur le monde et respectueuse des spécificités de chacun. Trois maîtres de musique à mi-temps offrent à chaque classe de maternelle et de primaire trois heures de musique par semaine. De plus, les enfants qui le souhaitent participent à des répétitions d’orchestre le vendredi midi. Un vendredi sur deux, a lieu le « tutti » primaire qui rassemble tous les élèves en chant choral.

09h20 : Présentation des activités musicales (I)
Les participants se sont divisés en trois groupes et ont suivi les sessions de musique animées par les trois professeures de musique : Julie Chemin, Raquel Cypel et Gwendolyne Spies.

10h20 : Présentation des activités musicales (II)
Dans le cadre d’une journée pédagogique, les institutrices de l’école de Chôdes ont effectué le déplacement pour suivre les activités.

11h00 : Présentation du « tutti »
Ce mardi 20 février 2018, les enfants de primaire se sont réunis en « tutti » pour le chant choral.

14h00 : Réunion de travail : état des lieux « questionnaires d’évaluation » et « utilisation du canevas »
La réunion, animée par Ingrid Hoonhorst, a permis de reprendre le détail des outils d’évaluation/observation et de recueillir les premières réactions suite à l’utilisation du canevas.  

Les évaluations (paroles d’enseignants) : les réponses au questionnaire envoyé par Ingrid Hoonhorst ont été commentées et affinées pendant ce moment de discussion. Malgré la grande variété des réponses, il est néanmoins permis de conclure que les évaluations sont des outils intéressants pour les enseignants et ont donc toute leur place dans le futur portfolio.

Le canevas (paroles de professeurs de musique) :
Points négatifs :
- il peut être vécu comme un carcan pour les professeurs de musique mais reste adapté à des professeurs non musiciens.

Points positifs :
- bonne structure d’un cours de solfège
- le canevas a un côté dynamisant, il amène les enfants à appréhender des compétences, il y a un côté « zapping » très bon
- il oblige à la répétition (ce qui est positif pour certains élèves)
- il s’adapte à toutes les classes
- il se base sur les éléments clefs : intensité, répétition, fréquence, durée
- chaque point du canevas est autant d’accroches différentes pour les élèves (le rythme avec les pieds, le chant, la gestuelle, etc.) ainsi chacun peut s’y retrouver à un moment donné.

à Voir PPT Ingrid Hoonhorst
à Voir tableau récapitulatif des personnes impliquées dans la mise en pratique du canevas.

Présentation du canevas par Virginie Kracht, Melodys
En France, à Nice, le canevas est pratiqué à deux niveaux :
- objectif scolaire : une classe de 7 élèves dys, Collège Don Bosco, Nice, avec un suivi orthophonique, par Virginie Kracht
- objectif thérapeutique : 2 élèves en cours de piano individuel, par Alice Dormoy.

à Voir PPT Virginie Kracht.


Mercredi 21 février 2018

09h30 : Réunion de travail

Rappel du projet :
L’année 1 avait pour objectif de mettre en commun les bonnes pratiques et de développer des outils communs (le canevas d’activités musicales et les outils d’évaluation).
L’année 2 concrétise la pratique du canevas d’activités musicales dans les trois pays et les écoles partenaires afin qu’il soit diffusé le plus largement possible. Il y a plusieurs utilisations du canevas : à l’école (pour les apprentissages), en cabinet de remédiation (logopèdes et graphothérapeutes notamment) et aussi au niveau artistique.
L’année 3 aura pour objectif de formaliser les outils et toucher les personnes clefs du système.
Livre :
La maison d’éditions De Boeck-Solal a confirmé son accord. Un rdv est prévu le 15 mars 2018 avec l’éditeur, avec Tatiana de Barelli et Françoise Estienne.
Concernant la version espagnole du livre : il est décidé de ne faire qu’un seul livre pour une question de cohérence. Il faudra donc prévoir la traduction des contributions espagnoles et trouver un éditeur espagnol. José Antonio Rogríguez-Quiles préfère qu’une autre maison que l’UGR soit trouvée, pour avoir plus d’indépendance et propose la GROA (Barcelone).
La question des ressources pour la traduction est abordée, aussi bien à l’UGR qu’à Mirasur. Une partie du budget pourra y être dédiée.
Titre du livre proposé : les bienfaits de la musique sur les apprentissages scolaires et la remédiation des troubles dys.
Les coordinateurs seront : Françoise Estienne, Tatiana De Barelli.  Michel Habib coordonne la contribution pour la France et José Antonio Rodríguez-Quiles pour l’Espagne. Tous les auteurs seront mentionnés.
Le sommaire est passé en revue et commenté (voir la dernière version en annexe).
Pour la partie pratique, il est rappelé qu’il faudra recenser les témoignages mais ne pas les juxtaposer.
Concernant la différence entre le livre et le portfolio : le livre a vocation à être arrêté à un moment donné alors que le portfolio est un outil qui peut être actualisé. Un flashcode (scan code) sur le livre pourrait permettre d’accéder à un portfolio numérique pour les enseignants.
Pour le portfolio, l’idée est une vision collaborative d’outils pédagogiques, gratuite ; ne pas en faire une méthode mais avoir plutôt une banque de données, de ressources.
Le calendrier reste à définir dans ses détails mais dans les grandes lignes :
- le livre doit être finalisé pour le 31 décembre 2018 dans sa version française
- la publication doit être finalisée pour avril 2019 et le colloque de clôture.


Plateforme numérique :
Marie-Pierre Bidal : l’UNESCO a une plateforme numérique.
Le souci d’une plateforme numérique est qu’il faut un modérateur : surveiller ce qui rentre, accepter et valider, c’est le gros désavantage de l’interactivité. Il y a forcément une limite de temps.
Tatiana De Barelli : l’IMEP a pour projet de faire une plateforme numérique. Ce serait intéressant d’avoir un partenariat entre l’IMEP et l’UGR pour avoir un site en deux langues et avoir un étudiant (mémorant) qui pourrait gérer le blog.
Ana Cava : créer un wiki.
Marie-Pierre Bidal : Créer un site internet du type wix.com.

Calendrier général du projet : Le prochain événement de dissémination aura lieu à Marseille le 7 juin 2018. Il est proposé de faire la prochaine réunion transnationale le 8 juin (lendemain) et de travailler notamment les productions intellectuelles.
La date suggérée par les partenaires français pour le voyage d’étude en France est la semaine du 9 mars 2019.

Présentation de Sébastien Henrard (neuropsychologue) : l’outil d’observation des « troubles de l’attention »
Dans le cadre du projet, on pourra évaluer des comportements  mais pas directement l’attention (fonction exécutive).  C’est bien la nuance importante à souligner. Les comportements sont : la distraction, la capacité de concentration, l’impulsivité et l’hyperactivité.


L’objectif du projet est d’avoir un outil  pour les enseignants et de lier attention et musique : l’attention est rythmée d’où le lien avec la musique. Il ne s’agira pas d’un diagnostic mais d’une grille d’observation pour les parents et les enseignants.
Des choses ont-elles pu être démontrées entre attention et musique ? Il y  a une amélioration de l’attention auditive mais il n’y a pas de transferts. Dès qu’on sort des tâches travaillées, il y a très peu d’évaluation. Il n’existe pas d’études TDAH/musique.
Concernant la formation des enseignants : il faut bien expliquer que ce qu’ils observent, ce sont des comportements. Si un enfant est agité cela ne signifie pas nécessairement qu’il a un TDAH. Une trentaine de causes peuvent engendrer des problèmes d’attention. Les problèmes d’attention vont entrainer des symptômes dys.
Une fois encore, insistons sur l’objectif du projet qui est d’observer comment la musique va réguler les comportements mais rien de plus. Il ne faut pas dire que cela va améliorer l’attention. Il faut être précautionneux sur ce qui va être dit.
Il existe un biais dans les études : le fait que l’élève soit motivé par le professeur, car pour soutenir son attention, il faut être motivé.
Concrètement, dans le cadre du projet, un tableau Excel a été développé par Sébastien Henrard et Ingrid Hoonhorst pour encoder les évaluations. Il a été traduit en espagnol et partagé avec Mirasur pour qu’ils puissent faire l’encodage également. Ingrid Hoonhorst va se mettre également en contact avec la France.

Présentation Marie-Pierre Bidal :
Il existe un lien très fort entre motivation et épanouissement scolaire. L’intérêt de l’échelle de mesure du vécu scolaire (EMVS) est que ce sont les enfants qui évaluent eux-mêmes leur vécu, l’évolution de son bien-être sur une année. La grille est à destination de tout enfant, entre 8 et 11 ans.
France : l’EMVS a été passée par 7 enfants dys.
Belgique : L’EMVS a été réalisée à l’Ecole du Centre.  Par contre, pas à Tournai, Mirasur ni Chôdes car en collectif, ce n’est possible qu’à partir de 11 ans. En individuel, c’est possible à partir de 8 ans.
Existe-t-il une échelle de bien-être pour les enseignants ? En fait, Marie-Pierre Bidal a déjà traduit cette échelle pour les parents. Elle pourrait être utilisée pour les enseignants. Il existe déjà plusieurs évaluations dans le privé mais pas en école. Il serait peut-être intéressant d’en développer.
Espagne : L’EMVS n’a pas été fait à Mirasur mais il existe une enquête pour les enfants et également pour les enseignants.
Une question reste ouverte : doit-on mettre dans le livre une partie sur l’importance de l’évaluation (ou l’auto-évaluation) des enseignants ?


Communication (interne et externe) :
Ce point a été abordé de manière bilatérale avec certains des participants. Il a été proposé de :
- pour la communication interne : d’envoyer un « état des lieux » du projet à toutes les personnes ayant été impliquées d’une manière ou d’une autre dans le projet ;
- pour la communication externe : de préparer des articles courts ou petits communiqués de presse sur des points précis à faire diffuser aux partenaires.

15h00 : Visite du Musée des Instruments de Musique (MIM) à Bruxelles



Jeudi 22 février 2018

09h30 : Visite du Groupe scolaire Saint-Michel (Tournai)

Présentation du projet de l’école par Chantal Labeau, Directrice de l’école
L'école Saint-Michel est une école fondamentale catholique comportant 5 classes de maternelle et 10 classes de primaire. Elle est située à proximité de la ville de Tournai mais a gardé un caractère familial, placée dans un cadre aéré et agréable. L'école accueille +/- 300 élèves qui viennent d'un quartier mixte, composé de cités et de maisons individuelles.  Elle souhaite le développement de chacun des élèves qui lui sont confiés dans le respect des autres et de l'environnement. Une grande place est accordée au respect, à la politesse et à la discipline. 
Compte tenu de la nécessaire gestion d'enfants diagnostiqués (ou non) "dyslexique", "dyspraxiques", ou avec des "troubles de l'attention", l’objectif de l’école a toujours été de s’ouvrir sur l'apport de techniques de bien-être pour les élèves (yoga, brain-gym) et, notamment, de s’investir davantage dans les pratiques artistiques, surtout en lien avec une meilleure connaissance des difficultés d'apprentissage, notamment l’écriture.

Activités artistiques déjà mises en place à l’école : apprentissage de l'accordéon en 3ème primaire, cours de langues en musique, à partir de la maternelle, en partenariat avec le Centre Culturel de Tournai pour un projet de spectacles organisés par élèves et enseignants.

Les classes de Guy Delhaye et de Dominique Blanchard (3e P) ont un projet mêlant musique et théâtre : création d’une comédie musicale.

-       Apports pédagogiques du projet : compétences transversales, démarches mentales, manière d’apprendre, attitudes relationnelles, éducation artistique complète (lire, écrire, écouter, parler, rédiger un scénario…), travail sur le vocabulaire. Des enfants en difficultés se révèlent autres dans la musique.
-       Conditions de réussite : motivation de tous, soutien des parents, collaboration avec la musicienne, participation active des enfants et des enseignants, textes des chansons travaillés en classe par l’instit.
-       Suite envisagée : inclure dans le projet d’autres classes, d’autres écoles, les parents.

Discussion :
- les enseignants ne sont pas tous partants pour faire de la musique ; la directrice le constate et estime que ce ne sera pas possible de motiver toute l’école
- il n’y a pas d’évaluation des enfants, ni des enseignants
- il y a un réel souci financier : les parents doivent payer pour avoir plus de musique, c’est un coût que de devoir remplacer les professeurs qui participent au projet Erasmus+ (réunions de travail, activités)
- idée de contagion locale est à promouvoir
- idée de créer des partenariats enseignants-profs de musique
- au départ, dans l’école, le projet musique n’est pas un projet d’école mais issu d’une idée d’une enseignante avec une amie musicienne.  Puis, le projet Erasmus+ a été amené par une personne du Pouvoir Organisateur, active dans l’école. C’est elle qui donne la musique dans les petites classes.
- problème : la musique est dans le programme mais elle n’est pas appliquée
- dans le prochain projet d’école, mettre en avant l’importance de travailler avec les dys plutôt que de mettre la musique en avant.

Dans cette école, il semble y avoir des difficultés économiques, de communication entre personnes et de volonté qui empêchent aujourd’hui de proposer la musique pour tous les élèves. Les tentatives sont donc limitées à quelques classes en fonction de l’affinité et des moyens.

16h00 : Visite de la LUCA School of Arts, Leuven http://www.luca-arts.be/en
La visite commence par une visite des lieux : ancienne chapelle, auditorium, salles de cours et de répétition (dans les anciennes cellules des moines), bibliothèque.
La LUCA a été fondée en 1879 en tant qu’institut de musique religieuse. Il est devenu depuis un conservatoire de musique.

à Voir PPT Thomas De Baets, Coordinateur en Éducation musicale.

Échange avec les élèves en Éducation/pédagogie de la musique
École Eureka – STICORDY
A Leuven, les étudiants se rendent dans les écoles pour enseigner. A la fin de l’année, ils organisent un spectacle auquel sont conviées les écoles primaires.
Il y a deux parties à leur examen de fin d’année : une partie réflexive qui consiste à se filmer afin de voir comment l’étudiant enseigne et à s’auto évaluer. Par ailleurs, cela permet également de récolter


des données et des informations pour produire le travail de fin d’année (partie recherche). L’objectif est d’allier la pratique à la recherche et à l’analyse.

20h00 : Concert à la LUCA 
L. Van Hove, Cantate op. 54
L. Van Beethoven, Symphonie n°9 « Ode an die Freude ».


Vendredi 23 février 2018

Présentation de l’école communale de Chôdes
L’école de Chôdes est une petite école (100 élèves) située en pleine campagne… et en pleine expansion (15 nouveaux inscrits en septembre 2016). Elle compte 2 classes maternelles et 3 classes degré primaires. La directrice, Ruth Cornet, donne cours à mi-temps en 3e-4e. L’académie de Malmédy propose chaque semaine un atelier musical.

Objectif(s) : faire bénéficier le plus grand nombre d’enfants d’activités artistiques, notamment issues des traditions folkloriques locales, pour contribuer à la formation du caractère, à l’expression de la personnalité, ainsi qu’à la formation des structures de la pensée abstraite, et permettre également de remédier aux échecs scolaires, avec l’apport de techniques permettant de pallier aux carences dans l’éducation du corps, du geste, de l’oreille et de la voix.

Activités artistiques déjà mises en place : collaboration régulière avec l’Académie de musique à Malmedy ; apprentissage de chants en wallon pour les enfants de 6 à 7 ans ; apprentissages en musique et éducation artistique, pratique du djembé, visites d’expositions d’artistes, théâtre, pratique des mouvements corporels pour aider les enfants à mieux se préparer au travail (brain-gym). Pour ramener le calme et la concentration, Ruth utilise le « piperlet » (jeu de doigts et de mains). En 5e-6e, les paroles de chansons ont été inventées pour permettre aux élèves de mémoriser en musique des règles grammaticales, les aires des surfaces,…

Présentation des activités musicales (I)
Dans la classe (P3 P4) réalisation d’un canevas complet avec chansons. Présentation des instruments de musique, des livres utilisés avec cd et des fiches pédagogiques réalisées en illustration des points du canevas. L’enseignante est à la fois la directrice et la musicienne de la classe.

Repas et échanges avec les enseignants : les enseignants présentent les activités mises en place ; discussion autour des difficultés rencontrées ; situation particulière de cette petite école au sein d’une nature magnifique et d’une région au folklore très présent (carnaval !) .

Présentation des activités musicales (II)
Dans le réfectoire, les élèves de P1 suivent une fois par semaine le canevas avec une nouvelle professeure de musique, de l’académie. L’enseignante de la classe participe avec ses élèves et reprend pendant la semaine quelques points de chant par exemple. Le travail complémentaire se met en place. La musicienne remplace (deuxième séance) la musicienne qui est en congé de maternité.  Le travail commun initié doit s’adapter à la nouvelle musicienne.

Présentation des activités musicales (III)
Toujours dans le réfectoire, les élèves de M3 suivent également une fois par semaine le canevas avec la  professeure de musique, de l’académie. L’enseignante de la classe va petit à petit reprendre des activités avec ses élèves.

Doucement, la musique s’inscrit à tous les niveaux de l’école. Beaucoup d’enthousiasme et de volonté, souhait de plus de formation pour l’année prochaine.




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