Voyage d’études – Belgique, du 19 au 23 février
2018
Carnet de bord
Liste de présences (sur les cinq jours)
Nom
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Fonction/Partenaire
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E-mail
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Tatiana De Barelli
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Educ’Art
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Raquel Cypel
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Educ’Art
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Ingrid Hoonhorst
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Educ’Art
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Sophie Huguenet
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Educ’Art
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Lorraine Iweins
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Educ’Art
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Thomas Michel
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Educ’Art (vidéaste)
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Nathalie de Romrée
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Educ’Art
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Marielle Vancamp
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Educ’Art
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Christine Beaupain
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École Chôdes
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Ruth Cornet
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École Chôdes
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Rita Bronlet
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École Chôdes
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marichalbronlet@gmail.com
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Muriel Livet
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École Chôdes
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muriel_livet@hotmail.com
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Laetitia Bragard
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École Chôdes
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Chantal Labeau
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École St-Michel
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Estelle Tahay
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École St-Michel
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Sandrine Questier
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École St-Michel
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Julie Chemin
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École du Centre
Uccle
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Caroline De Vriendt
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École du Centre
Uccle
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Annick Lambert
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École du Centre Uccle
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Purdey Renkin
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École du Centre Uccle
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Dominique Verlinden
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École du Centre
Uccle
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Nancy Massart
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CECP,
partenaire associé
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Sébastien Henrard
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Neuropsychologue
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sebastien.henrard@umons.ac.be
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Marie-Pierre Bidal
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Resodys
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Michel Habib
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Resodys
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Virginie Kracht
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Melodys
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Anne Valentin
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Melodys
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Lucia Quijano
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UGR
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José Antonio Rodríguez-Quiles
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UGR
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Ana Cava
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Colegio Mirasur
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ana@colegiomirasur.com
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Isabel Correa
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Colegio Mirasur
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isabelcorrea@colegiomirasur.com
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Samah Ahsina-Abdaym
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Interprète
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Camille Coppée
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Interprète
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Eline Accoe
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LUCA
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Anneleen Bruninx
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LUCA
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Elisabeth Caffindaffer
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LUCA
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Thomas De Baets
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LUCA
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thomas.debaets@luca-arts.be
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Flore Geuns
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LUCA
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Brecht Slabbinck
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LUCA
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Hilde Van Belle
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LUCA
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Filip Verneert
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LUCA
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Patricia Pitisci
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École Tutti
Frutti
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info@tuttifrutti.be
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Nadège Gattoni
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Prof. de
guitare – France
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nagatto1@yahoo.fr
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Ghislain de Romrée
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Crèche Child
Forest Luxembourg
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Lundi 19 février 2018
Arrivée des participants
16h30 : Visite de l’école Tutti Frutti par Patricia Pitisci : L’école maternelle
multilangue est une école privée fondée il y a 25 ans. La langue de base de
l’école est le français et tous les petits suivent le programme scolaire en
deux langues (le choix de la seconde langue peut être l’allemand, l’espagnol,
l’italien, le chinois, le néerlandais, l’anglais). La philosophie de l’école est de lier la
langue à la culture et on apprend donc en réalisant une recette de cuisine du
pays, par les chansons populaires, par les fêtes traditionnelles. Les enseignants sont pour la plupart des
artistes et, au fur et à mesure de leur expérience dans l’école, ils
développent leur formation pédagogique.
Depuis plusieurs années, Educ’Art contribue à la formation des
enseignants et à la réflexion pédagogique.
Echange sur les différents systèmes éducatifs en Belgique, France, Espagne,
les cadres institutionnels, la formation des enseignants.
18h00 : Visite de Educ’Art par Tatiana De Barelli :
Les bureaux d’Educ’Art sont situés dans la partie haute de la ville, centre
névralgique de la circulation et des transports en commun. Educ’Art est une association sans but
lucratif créée en 2008 et dont l’objectif est le développement de pratiques pédagogiques
novatrices, grâce aux connaissances en neuroscience, pédagogie, en lien avec
l’artistique. La philosophie Educ’Art
s’appuie sur une vision de l’enfant transformateur du monde et sur la nécessité
de travailler en complémentarité et en diversité. Le réseau d’Educ’Art
comprend logopèdes, graphothérapeutes, enseignants, profs d’art,
artisans, psychologues, neurologues. L’asbl propose des formations enseignants,
des animations classe, et des évènements
avec les acteurs de l’éducation. Les
réunions d’organisation des évènements, la préparation des formations, les
assemblées de l’asbl et les rencontres avec les parents se déroulent dans les
locaux. Deux cabinets de consultation
sont partagés par trois logopèdes et une graphothérapeute.
Présentation du déroulé du séjour.
Mardi 20 février 2018
09h00 : Visite de
l’école du Centre à Uccle
Présentation de
l’école du Centre à Uccle par Dominique
Verlinden, Directeur de l’école.
L’école communale du Centre est un petit établissement scolaire situé dans
le centre de la commune d’Uccle, un quartier de Bruxelles à forte densité de
population, à forte circulation routière et à forte concentration
d’établissements scolaires. Cette école compte quatre classes maternelles et six
classes primaires, pour un total de 220 enfants environ. L’école accueille une
population très diversifiée, tant sur le plan social, que culturel. Depuis le 1er
septembre 2015, l’École communale d’Uccle est devenue une école « à rayonnement
musical ».
Face au constat du manque d’activités artistiques à l’école, de
l’insuffisance de la formation des enseignants en la matière, et du côté
élitiste de la formation et la pratique musicale, l’objectif de l’école
est de redonner aux activités culturelles et artistiques – et plus
particulièrement musicales – toute leur place à l’école, et de rendre les arts
et la culture accessibles à tous et à chacun des élèves de l’école, des plus
petites classes maternelles aux grandes classes primaires, pour une éducation
ouverte sur le monde et respectueuse des spécificités de chacun. Trois maîtres
de musique à mi-temps offrent à chaque classe de maternelle et de primaire trois
heures de musique par semaine. De plus, les enfants qui le souhaitent
participent à des répétitions d’orchestre le vendredi midi. Un vendredi sur
deux, a lieu le « tutti » primaire qui rassemble tous les élèves en
chant choral.
09h20 : Présentation
des activités musicales (I)
Les participants
se sont divisés en trois groupes et ont suivi les sessions de musique animées
par les trois professeures de musique : Julie Chemin, Raquel Cypel et
Gwendolyne Spies.
10h20 : Présentation
des activités musicales (II)
Dans le cadre d’une journée pédagogique, les
institutrices de l’école de Chôdes ont effectué le déplacement pour suivre les
activités.
11h00 : Présentation du
« tutti »
Ce mardi 20 février 2018, les enfants de primaire
se sont réunis en « tutti » pour le chant choral.
14h00 : Réunion de
travail : état des lieux « questionnaires d’évaluation » et
« utilisation du canevas »
La réunion,
animée par Ingrid Hoonhorst, a permis de reprendre le détail des outils
d’évaluation/observation et de recueillir les premières réactions suite à
l’utilisation du canevas.
Les évaluations (paroles d’enseignants) : les réponses au questionnaire envoyé par Ingrid Hoonhorst ont été commentées et affinées pendant ce moment de discussion. Malgré la grande variété des réponses, il est néanmoins permis de conclure que les évaluations sont des outils intéressants pour les enseignants et ont donc toute leur place dans le futur portfolio.
Le canevas (paroles
de professeurs de musique) :
Points négatifs :
- il peut être vécu
comme un carcan pour les professeurs de musique mais reste adapté à des
professeurs non musiciens.
Points
positifs :
- bonne structure
d’un cours de solfège
- le canevas a un
côté dynamisant, il amène les enfants à appréhender des compétences, il y a un
côté « zapping » très bon
- il oblige à la
répétition (ce qui est positif pour certains élèves)
- il s’adapte à
toutes les classes
- il se base sur
les éléments clefs : intensité, répétition, fréquence, durée
- chaque point du
canevas est autant d’accroches différentes pour les élèves (le rythme avec les
pieds, le chant, la gestuelle, etc.) ainsi chacun peut s’y retrouver à un
moment donné.
à Voir PPT Ingrid
Hoonhorst
à Voir tableau
récapitulatif des personnes impliquées dans la mise en pratique du canevas.
Présentation du canevas par Virginie Kracht, Melodys
En France, à
Nice, le canevas est pratiqué à deux niveaux :
- objectif
scolaire : une classe de 7 élèves dys, Collège Don Bosco, Nice, avec un
suivi orthophonique, par Virginie Kracht
- objectif
thérapeutique : 2 élèves en cours de piano individuel, par Alice Dormoy.
à Voir PPT Virginie Kracht.
Mercredi 21 février 2018
09h30 : Réunion de
travail
Rappel du projet :
L’année 1 avait
pour objectif de mettre en commun les bonnes pratiques et de développer des
outils communs (le canevas d’activités musicales et les outils d’évaluation).
L’année 2
concrétise la pratique du canevas d’activités musicales dans les trois pays et
les écoles partenaires afin qu’il soit diffusé le plus largement possible. Il y
a plusieurs utilisations du canevas : à l’école (pour les apprentissages),
en cabinet de remédiation (logopèdes et graphothérapeutes notamment) et aussi au
niveau artistique.
L’année 3 aura pour
objectif de formaliser les outils et toucher les personnes clefs du système.
Livre :
La maison d’éditions De
Boeck-Solal a confirmé son accord. Un rdv est prévu le 15 mars 2018 avec
l’éditeur, avec Tatiana de Barelli et Françoise Estienne.
Concernant la version
espagnole du livre : il est décidé de ne faire qu’un seul livre pour
une question de cohérence. Il faudra donc prévoir la traduction des
contributions espagnoles et trouver un éditeur espagnol. José Antonio
Rogríguez-Quiles préfère qu’une autre maison que l’UGR soit trouvée, pour avoir
plus d’indépendance et propose la GROA (Barcelone).
La question des
ressources pour la traduction est abordée, aussi bien à l’UGR qu’à Mirasur. Une
partie du budget pourra y être dédiée.
Titre du livre proposé :
les bienfaits de la musique sur les apprentissages scolaires et la remédiation
des troubles dys.
Les coordinateurs
seront : Françoise Estienne, Tatiana De Barelli. Michel Habib coordonne la contribution pour
la France et José Antonio Rodríguez-Quiles pour l’Espagne. Tous les auteurs
seront mentionnés.
Le sommaire est passé en
revue et commenté (voir la dernière version en annexe).
Pour la partie pratique,
il est rappelé qu’il faudra recenser les témoignages mais ne pas les juxtaposer.
Concernant la différence
entre le livre et le portfolio : le livre a vocation à être arrêté
à un moment donné alors que le portfolio est un outil qui peut être actualisé.
Un flashcode (scan code) sur le livre pourrait permettre d’accéder à un
portfolio numérique pour les enseignants.
Pour le portfolio, l’idée
est une vision collaborative d’outils pédagogiques, gratuite ; ne pas en
faire une méthode mais avoir plutôt une banque de données, de ressources.
Le calendrier reste à définir dans ses détails
mais dans les grandes lignes :
- le livre doit être finalisé pour le 31 décembre 2018
dans sa version française
- la publication doit être finalisée pour avril 2019 et
le colloque de clôture.
Plateforme numérique :
Marie-Pierre Bidal :
l’UNESCO a une plateforme numérique.
Le souci d’une plateforme
numérique est qu’il faut un modérateur : surveiller ce qui rentre,
accepter et valider, c’est le gros désavantage de l’interactivité. Il y a
forcément une limite de temps.
Tatiana De Barelli :
l’IMEP a pour projet de faire une plateforme numérique. Ce serait intéressant
d’avoir un partenariat entre l’IMEP et l’UGR pour avoir un site en deux langues
et avoir un étudiant (mémorant) qui pourrait gérer le blog.
Ana Cava : créer un
wiki.
Marie-Pierre Bidal :
Créer un site internet du type wix.com.
Calendrier général du projet : Le prochain événement de
dissémination aura lieu à Marseille le 7 juin 2018. Il est proposé de faire
la prochaine réunion transnationale le 8 juin (lendemain) et de
travailler notamment les productions intellectuelles.
La date suggérée par les
partenaires français pour le voyage d’étude en France est la semaine du
9 mars 2019.
Présentation de Sébastien Henrard (neuropsychologue) : l’outil d’observation des « troubles de
l’attention »
Dans le cadre du projet,
on pourra évaluer des comportements mais
pas directement l’attention (fonction exécutive). C’est bien la nuance importante à souligner.
Les comportements sont : la distraction, la capacité de concentration,
l’impulsivité et l’hyperactivité.
L’objectif du projet est
d’avoir un outil pour les enseignants et
de lier attention et musique : l’attention est rythmée d’où le lien avec
la musique. Il ne s’agira pas d’un diagnostic mais d’une grille d’observation
pour les parents et les enseignants.
Des choses ont-elles pu
être démontrées entre attention et musique ? Il y a une amélioration de l’attention auditive
mais il n’y a pas de transferts. Dès qu’on sort des tâches travaillées, il y a
très peu d’évaluation. Il n’existe pas d’études TDAH/musique.
Concernant la formation
des enseignants : il faut bien expliquer que ce qu’ils observent, ce sont
des comportements. Si un enfant est agité cela ne signifie pas nécessairement
qu’il a un TDAH. Une trentaine de causes peuvent engendrer des problèmes
d’attention. Les problèmes d’attention vont entrainer des symptômes dys.
Une fois encore,
insistons sur l’objectif du projet qui est d’observer comment la musique
va réguler les comportements mais rien de plus. Il ne faut pas dire que cela va
améliorer l’attention. Il faut être précautionneux sur ce qui va être dit.
Il existe un biais dans
les études : le fait que l’élève soit motivé par le professeur, car pour
soutenir son attention, il faut être motivé.
Concrètement, dans le cadre
du projet, un tableau Excel a été développé par Sébastien Henrard et Ingrid
Hoonhorst pour encoder les évaluations. Il a été traduit en espagnol et partagé
avec Mirasur pour qu’ils puissent faire l’encodage également. Ingrid Hoonhorst
va se mettre également en contact avec la France.
Présentation Marie-Pierre Bidal :
Il existe un lien très
fort entre motivation et épanouissement scolaire. L’intérêt de l’échelle de
mesure du vécu scolaire (EMVS) est que ce sont les enfants qui évaluent
eux-mêmes leur vécu, l’évolution de son bien-être sur une année. La grille est
à destination de tout enfant, entre 8 et 11 ans.
France : l’EMVS a
été passée par 7 enfants dys.
Belgique : L’EMVS a été
réalisée à l’Ecole du Centre. Par
contre, pas à Tournai, Mirasur ni Chôdes car en collectif, ce n’est possible
qu’à partir de 11 ans. En individuel, c’est possible à partir de 8 ans.
Existe-t-il une échelle
de bien-être pour les enseignants ? En fait, Marie-Pierre Bidal a déjà
traduit cette échelle pour les parents. Elle pourrait être utilisée pour les
enseignants. Il existe déjà plusieurs évaluations dans le privé mais pas en
école. Il serait peut-être intéressant d’en développer.
Espagne : L’EMVS n’a
pas été fait à Mirasur mais il existe une enquête pour les enfants et également
pour les enseignants.
Une question reste
ouverte : doit-on mettre dans le livre une partie sur l’importance de l’évaluation
(ou l’auto-évaluation) des enseignants ?
Communication (interne et externe) :
Ce point a été abordé de
manière bilatérale avec certains des participants. Il a été proposé de :
- pour la communication
interne : d’envoyer un « état des lieux » du projet à toutes les
personnes ayant été impliquées d’une manière ou d’une autre dans le
projet ;
- pour la communication
externe : de préparer des articles courts ou petits communiqués de presse
sur des points précis à faire diffuser aux partenaires.
15h00 : Visite du Musée des Instruments de Musique
(MIM) à Bruxelles
Jeudi 22 février 2018
09h30 : Visite du
Groupe scolaire Saint-Michel (Tournai)
Présentation du projet de l’école par Chantal Labeau, Directrice de l’école
L'école
Saint-Michel est une école fondamentale catholique comportant 5 classes de
maternelle et 10 classes de primaire. Elle est située à proximité de la ville
de Tournai mais a gardé un caractère familial, placée dans un cadre aéré et
agréable. L'école accueille +/- 300 élèves qui viennent d'un quartier mixte,
composé de cités et de maisons individuelles.
Elle souhaite le développement de chacun des élèves qui lui sont confiés
dans le respect des autres et de l'environnement. Une grande place est accordée
au respect, à la politesse et à la discipline.
Compte tenu de la
nécessaire gestion d'enfants diagnostiqués (ou non) "dyslexique",
"dyspraxiques", ou avec des "troubles de l'attention",
l’objectif de l’école a toujours été de s’ouvrir sur l'apport de techniques de
bien-être pour les élèves (yoga, brain-gym) et, notamment, de s’investir
davantage dans les pratiques artistiques, surtout en lien avec une meilleure
connaissance des difficultés d'apprentissage, notamment l’écriture.
Activités
artistiques déjà mises en place à l’école : apprentissage de l'accordéon en
3ème primaire, cours de langues en musique, à partir de la maternelle,
en partenariat avec le Centre Culturel de Tournai pour un projet de spectacles
organisés par élèves et enseignants.
Les classes de
Guy Delhaye et de Dominique Blanchard (3e P) ont un projet mêlant musique et
théâtre : création d’une comédie musicale.
-
Apports
pédagogiques du projet : compétences transversales, démarches mentales,
manière d’apprendre, attitudes relationnelles, éducation artistique complète
(lire, écrire, écouter, parler, rédiger un scénario…), travail sur le
vocabulaire. Des enfants en difficultés se révèlent autres dans la musique.
- Conditions de réussite : motivation de tous, soutien
des parents, collaboration avec la musicienne, participation active des enfants
et des enseignants, textes des chansons travaillés en classe par l’instit.
-
Suite
envisagée : inclure dans le projet d’autres classes, d’autres écoles, les
parents.
Discussion :
- les enseignants ne sont pas tous partants
pour faire de la musique ; la directrice le constate et estime que ce ne
sera pas possible de motiver toute l’école
- il n’y a pas d’évaluation des enfants, ni
des enseignants
- il y a un réel souci financier : les
parents doivent payer pour avoir plus de musique, c’est un coût que de devoir
remplacer les professeurs qui participent au projet Erasmus+ (réunions de
travail, activités)
- idée de contagion locale est à promouvoir
- idée de créer des partenariats
enseignants-profs de musique
- au départ, dans l’école, le projet musique
n’est pas un projet d’école mais issu d’une idée d’une enseignante avec une
amie musicienne. Puis, le projet
Erasmus+ a été amené par une personne du Pouvoir Organisateur, active dans
l’école. C’est elle qui donne la musique dans les petites classes.
- problème : la musique est dans le
programme mais elle n’est pas appliquée
- dans le prochain projet d’école, mettre en
avant l’importance de travailler avec les dys plutôt que de mettre la musique
en avant.
Dans cette école, il semble y avoir des difficultés économiques, de
communication entre personnes et de volonté qui empêchent aujourd’hui de
proposer la musique pour tous les élèves. Les tentatives sont donc limitées à
quelques classes en fonction de l’affinité et des moyens.
La visite commence par
une visite des lieux : ancienne chapelle, auditorium, salles de cours et
de répétition (dans les anciennes cellules des moines), bibliothèque.
La LUCA a été fondée en
1879 en tant qu’institut de musique religieuse. Il est devenu depuis un
conservatoire de musique.
à Voir PPT Thomas De Baets, Coordinateur en Éducation
musicale.
Échange avec les élèves en Éducation/pédagogie de la musique
École Eureka – STICORDY
A Leuven, les étudiants
se rendent dans les écoles pour enseigner. A la fin de l’année, ils organisent
un spectacle auquel sont conviées les écoles primaires.
Il y a deux parties à
leur examen de fin d’année : une partie réflexive qui consiste à se filmer
afin de voir comment l’étudiant enseigne et à s’auto évaluer. Par ailleurs,
cela permet également de récolter
des données et des
informations pour produire le travail de fin d’année (partie recherche).
L’objectif est d’allier la pratique à la recherche et à l’analyse.
20h00 : Concert à la
LUCA
L. Van Hove, Cantate op.
54
L. Van Beethoven,
Symphonie n°9 « Ode an die Freude ».
Vendredi 23 février 2018
Présentation de
l’école communale de Chôdes
L’école de Chôdes est une
petite école (100 élèves) située en pleine campagne… et en pleine expansion (15
nouveaux inscrits en septembre 2016). Elle compte 2 classes maternelles et 3
classes degré primaires. La directrice, Ruth Cornet, donne cours à mi-temps en
3e-4e. L’académie de Malmédy propose chaque semaine un
atelier musical.
Objectif(s) : faire bénéficier le plus grand nombre d’enfants
d’activités artistiques, notamment issues des traditions folkloriques locales,
pour contribuer à la formation du caractère, à l’expression de la personnalité,
ainsi qu’à la formation des structures de la pensée abstraite, et permettre
également de remédier aux échecs scolaires, avec l’apport de techniques
permettant de pallier aux carences dans l’éducation du corps, du geste, de
l’oreille et de la voix.
Activités artistiques déjà mises en place : collaboration régulière avec
l’Académie de musique à Malmedy ; apprentissage de chants en wallon pour
les enfants de 6 à 7 ans ; apprentissages en musique et éducation
artistique, pratique du djembé, visites d’expositions d’artistes, théâtre,
pratique des mouvements corporels pour aider les enfants à mieux se préparer au
travail (brain-gym). Pour ramener le calme et la concentration, Ruth utilise le
« piperlet » (jeu de doigts et de mains). En 5e-6e,
les paroles de chansons ont été inventées pour permettre aux élèves de
mémoriser en musique des règles grammaticales, les aires des surfaces,…
Présentation des activités musicales (I)
Dans la classe (P3 P4) réalisation d’un canevas complet
avec chansons. Présentation des instruments de musique, des livres utilisés
avec cd et des fiches pédagogiques réalisées en illustration des points du
canevas. L’enseignante est à la fois la directrice et la musicienne de la
classe.
Repas
et échanges avec les enseignants : les enseignants présentent les activités mises en
place ; discussion autour des difficultés rencontrées ; situation
particulière de cette petite école au sein d’une nature magnifique et d’une
région au folklore très présent (carnaval !) .
Présentation des activités musicales (II)
Dans le réfectoire, les élèves de P1 suivent une fois par
semaine le canevas avec une nouvelle professeure de musique, de l’académie.
L’enseignante de la classe participe avec ses élèves et reprend pendant la
semaine quelques points de chant par exemple. Le travail complémentaire se met
en place. La musicienne remplace (deuxième séance) la musicienne qui est en
congé de maternité. Le travail commun
initié doit s’adapter à la nouvelle musicienne.
Présentation des activités musicales (III)
Toujours dans le réfectoire, les élèves de M3 suivent
également une fois par semaine le canevas avec la professeure de musique, de l’académie.
L’enseignante de la classe va petit à petit reprendre des activités avec ses
élèves.
Doucement, la
musique s’inscrit à tous les niveaux de l’école. Beaucoup d’enthousiasme et de
volonté, souhait de plus de formation pour l’année prochaine.
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